"Plutôt que de trouver des excuses, trouve des solutions"

 

Cette phrase ou plutôt cette injonction a forgé le parcours d’Edgar Grospiron, gros « bosseur » comme il se qualifie mais pas « workaholic » pour autant.

 

J’ai assisté à une conférence récemment  sur un thème qu’il maitrise bien et qui reste très répandu : La motivation du collaborateur et des équipes.

Sa définition de la performance : le minimum d’effort pour un maximum de résultat. La performance s’inscrit dans la durée et nécessite bien de donner le meilleur de soi. A distinguer de l’exploit qui s’inscrit dans le moment. 


Et pour bien insister sur cette notion de performance, plutôt contraire à notre culture, Edgar ajoute que ce n’est pas le résultat qui compte, mais la façon dont il est obtenu. Et c’est là qu’intervient une notion essentielle : la façon dont j’obtiens  un résultat repose sur mes valeurs et cela interagit avec « l’estime de soi ».


Ne pas commencer par se lamenter sur ce que l’on a pas, mais apprendre à perdre, apprendre à sacrifier, apprendre à tirer des enseignements de ses succès (car on ne gagne jamais deux fois de la même façon).


La pression de résultat créée de la pression d’enjeu et la pression d’enjeu tue le plaisir. 

 

En zone d’effort*, je ne produis pas d’énergie, j’en consomme. Il faut logiquement que j’ai une énergie supérieure à mes besoins et idéalement être en zone de confort, c’est ce qui donne à certains la « Patate », la confiance (pas de petits clients, pas de petits dossiers...).


La confiance s’alimente beaucoup par les messages positifs qui sont reçus, il en faut considérablement plus que de messages négatifs... Or trop souvent, le manager stigmatise les points faibles, il met ses équipes en zone d’effort et elles sur-consomment leur énergie. Il est aussi essentiel de réaliser qu’augmenter le niveau d’exigence sans énergie disponible au niveau des l’équipes est vécu comme du harcèlement.


La clé de la motivation est à chercher de ce coté là, dans nos rapports à nos équipes, notre management. 

 

Le manager n’oublie t-il pas souvent que son premier métier est de créer les conditions de la réussite pour ses collaborateurs ? Il lui faut aussi apprendre à définir ses limites, car c’est alors se donner la possibilité d’aller plus loin en conscientisant** le chemin à parcourir.


En conclusion, je partage la métaphore du champ de bosses qui nous a été donnée par Edgar : en haut d’un mur de bosses, je ne vois pas 1000 bosses (1000 problèmes), je cherche et je choisis LA bosse qui va me permettre de briller (l’opportunité).

 



*  zone d’effort et zone de confort : l’étude des préférences comportementales (DISC) permet de les identifier et d’en mesurer les impacts dans les interactions. Plus d’infos ici.


** l’accompagnement au travers d’un coaching est le moyen efficace et reconnu pour prendre conscienceUn premier contact ici

 


Erik DUFOUR

coach certifié

 

 

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